La rencontre entre Luis Rubiales et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a été très tendue à cause de la polémique entourant le baiser forcé de Rubiales sur la bouche de l’attaquante Jenni Hermoso lors de la cérémonie de la Coupe du monde féminine de football. Malgré cette controverse, Rubiales refuse de démissionner de la présidence de la fédération espagnole de football. Une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour discuter de cette affaire et Rubiales devra s’expliquer plus en détail. Il devrait également solliciter le soutien des dirigeants des fédérations régionales lors de cette réunion.
Le ministère de la Justice envisage-t-il d’évincer Rubiales du jeu ?
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a exprimé son soutien à la Fédération royale espagnole de football (RFEF), soulignant que celle-ci est une entité indépendante du gouvernement. Cependant, il a qualifié le geste imposé à Jenni Hermoso d’« inacceptable ». La vice-présidente du gouvernement, Yolanda Diaz, a même demandé la démission du président de la RFEF, Luis Rubiales, l’accusant d’avoir harcelé et agressé l’attaquante de l’équipe nationale. Elle a également annoncé que le Conseil supérieur des Sports (CSD) serait saisi pour « infraction grave », afin de lutter contre le machisme. Le ministère de la Justice pourrait même porter l’affaire devant le Tribunal administratif du sport (TAD) pour sanctionner Luis Rubiales. L’Association des footballeurs espagnols (AFE) a également condamné le baiser forcé imposé par le président de la fédération, qualifiant ce comportement d’inacceptable selon le protocole d’action contre la violence sexuelle établi par le Conseil supérieur des sports. Le départ de Luis Rubiales est implicitement réclamé dans le communiqué de l’AFE.